Les personnages les plus charismatiques ?
FMA : Mis à part Ed (malgré sa taille) et Al (malgré sa grosseur), les autres personnages masculins de la série sont très charismatiques. Citons Roy Mustang (qui désire changer le monde de façon pacifique en prenant le pouvoir à Central), et Scar (qui désire changer le monde par la violence).
NGE : Ce n’est pas Shinji qui remporte la palme du charisme. C’est sûr et certain. Mais il y a Rei, et surtout la horde de fans qui l’entoure. Ajoutez à cela la vaillante Asuka (même si elle finit à l’état de légume), et Misato pour ceux qui les préfèrent plus âgée. Bref, dans NGE, honneur aux filles.
Le plus mystique ?
FMA : Avec Scar qui se croit le bras droit de Dieu, le grand prêtre de Lior qui utilise l’alchimie pour se faire passer pour un prophète, on ne peut pas dire que la religion soit très valorisée.
NGE : Il y a plein d’allusion à la Kabbale comme les noms des anges, l’arbre de Sephiroth, la lance de Longin, etc. Les références mystiques sont si nombreuses qu’on devine qu’elles ne sont qu’un leurre. Avantage tout de même à NGE.
Le plus compréhensible ?
FMA : Y a pas photo, c’est FMA. L’échange équivalent et le tabou de la transmutation humaine sont deux principes simples répétés dans presque tous les épisodes. Même l’explication finale sur l’énergie nécessaire à l’alchimie et la Porte restent assez simples à comprendre.
NGE : Bon, entre les mystères liés à la création des Eva, le plan de complémentation humaine et la fin où l’on comprend vaguement que tout est une séance de thérapie collective, s’il y en a qui lâche en cours de route, c’est un peu compréhensible.
Les familles les plus glauques ?
FMA : Au palmarès de la pire famille, il y a celle de Tucker qui transforme ses proches en chimères. Mais la mention spéciale revient à aux Elric qui ont parmi les homonculus une pseudo-mère, un gamin se baladant avec des membres d’Ed, un presque demi-frère. Comme famille disloquée, on ne fait pas mieux.
NGE : C’est simple, elles sont toutes glauques. La mère d’Asuka l’a confondue avec une poupée et lui a proposée de mourir car elles n’étaient pas utiles. Ritsuko et sa mère aiment le même homme. Shinji hait son père, a vu sa mère mourir et entretient des relations troubles avec Rei qui lui rappelle celle-ci. Le bon docteur Freud aurait eu bien du travail avec les personnages de cette série.
Les combats les plus chauds ?
FMA : Transmutations, lumières qui fusent, combats à l’arme blanche et explosions multiples, ça castagne souvent et les morts sont nombreux. Entre les armures vides où l’on a ancré des âmes de criminels et les homonculus, les ennemis sont coriaces. Mention spéciale pour le dernier épisode où apparaît Scar.
NGE : À chaque combat, une nouvelle combinaison pour tuer les anges avec une animation impeccable. Souvenez-vous surtout d’Asuka mettant K.O. les Evangelions de la Seele avant de se faire déchiqueter (film). C’est court. Mais c’est intense et superbement animé.
Le plus de cris ?
FMA : Ed ne crie pas beaucoup. Il faut dire qu’il a vécu tellement de choses bizarres que peu de chose l’étonnent ou lui font peur. Le slogan de FMA aurait pu être « Pas le temps de mourir, je dois retrouver le corps de son frère. »
NGE : Un grand bravo pour la doubleuse de Shinji, héros qui ponctue presque tous les épisodes par un cri horrifié devant les atrocités qu’il découvre au fil des épisodes. En tant que héros, il est aux premières loges pour toutes les boucheries.
La meilleure animation ?
FMA : La victoire est sans appel. FMA remporte la mise, sans combat.
NGE : Mais, on peut quand même donner une mention spéciale à Anno Hideaki, seul réalisateur capable d’intégrer de très longues séquences entièrement fixes sans que le spectateur ne change de chaîne !