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Histoire de couv’ : 4e et dernière page

Habituellement, en 4e de couverture d’un magazine, on trouve une jolie page de pub. C’est d’ailleurs la page qui rapporte le plus d’argent. Si en plus vous avez en pub un truc dans le genre Dior Homme ou Audi, cela veut dire que le magazine s’adresse aux CSP+ : les cadres sup’ qui peuvent se payer des marques de luxe, la cible favorite et prisée par les régies publicitaires, les gens que courtisent les magazines car ils savent que la publicité va leur rapporter un maximum de chiffre d’affaires.

Lorsque l’on voit les 4e de couv’ des Inrock, on se dit que le magazine est désormais plus lu par le public de L’Express ou Le Point que par de jeunes adultes anticonformistes et amateurs de rock…

Dans IG Magazine, il n’y a pas de page de pub. Nous avons donc une grosse partie du chiffre d’affaires d’un magazine qui nous échappe. Pourquoi se tirer ainsi une balle dans le pied ? Ça, je l’expliquerai dans un autre article.

Aujourd’hui, il est plutôt question de la quatrième de couverture et du graphiste. Oui, cet être sans doute martyrisé par les demandes impromptues et contradictoires des éditeurs, de la rédactrice en chef et des lecteurs testeurs. Vous ne l’avez peut-être pas remarqué, mais en 4e de couv’ d’IG il y a toujours des sprites, des images en pixels faisant référence à l’image de couverture et à un des articles principaux du numéro.

Ces sprites vont par paire : la 2e de couv’ fait écho à la 4e pour former un mini gag en deux images. Parfois ce n’est pas très drôle, mais dans l’urgence et entre deux dossiers la rédactrice en chef n’a pas toujours des idées lumineuses. De son côté le graphiste doit faire au mieux pour créer une image lisible malgré les contraintes du pixel et la taille de l’image. Enfin, parfois, ça ne vient pas du tout. À aucun des deux.

Dans tous les cas, il faut produire deux images à chaque numéro et voici les séries actuellement publiées.

Saurez-vous reconnaître les séries dont sont issus les personnages ?

Qu'en pensez-vous ?