Passionné de sport et de jeux vidéo, Pierre-Alexandre Conte a fait partie des premiers rédacteurs d’IG Magazine. Il travaille par ailleurs pour jeuxvideo.com et d’autres médias. Journaliste de formation, il connait mieux que quiconque les difficultés du métier et les aléas des médias. Voici en quelques mots son histoire par rapport à IG que j’ai créé il y a quatre ans.
Comment as-tu connu IG Magazine ?
Pierre-Alexandre Conte : Par Thierry Falcoz puis par toi, avant que le mag ne démarre. J’ai participé aux toutes premières réunions qui ont précédé la création du mag.
Travaillais-tu auparavant dans la presse ?
Pierre-Alexandre Conte : Oui, à Nolife (entre autres). J’étais journaliste en interne au sein de la rédaction essentiellement composée de Thierry Falcoz… et moi-même. Sinon, j’ai un master en journalisme ainsi qu’un nombre conséquent de stages et de jobs dans diverses boites à mon palmarès.
Est-ce que le travail à distance t’a posé des problèmes ?
Pierre-Alexandre Conte : Il est toujours préférable de travailler en équipe et d’échanger au quotidien pour faire avancer la machine.
Cependant, je ne peux pas dire que cela m’ait personnellement posé des problèmes.
En revanche, je pense au final que cela en a posé au mag.
Qu’est-ce qui distingue IG des autres magazines auxquels tu as participé ? Qu’est-ce qui aurait pu être amélioré au niveau des conditions de travail ?
Pierre-Alexandre Conte : IG propose un contenu réellement singulier avec des dossiers de fond, des analyses poussées de l’industrie et de longues interviews.
Cela n’existe tout simplement plus aujourd’hui.
J’ai aimé la liberté de ton et la place souvent importante que l’on avait pour parler de sujets parfois confidentiels. C’est ce qui donnait à ce mag toute son identité.
Amélioré au niveau des conditions de travail ? Je dirais le salaire, comme partout.
Quel est le premier article que tu aies écrit pour IG Magazine ?
Pierre-Alexandre Conte : Un papier sur le studio CING et leur jeu Another Code R (oui, je sais…).
Quels sont les articles dont tu es le plus fier ?
Pierre-Alexandre Conte : Je suis fier de tout ce que j’ai écrit.
J’ai peut-être une petite préférence pour les longues interviews consacrées à Football Manager ainsi qu’à Pro Cycling Manager et pour le dossier (très dense) sur les jeux de foot (numéro 3 si je me souviens bien).
Quels sont les articles qui t’ont donné le plus de fil à retordre ?
Pierre-Alexandre Conte : Les dossiers avec une thématique large.
Ceux qui te demandent de te plonger dans tes souvenirs, de refaire des « vieux » jeux ou de fouiller partout pour trouver des informations parce que l’on ne sait évidemment pas tout sur tout. Essentiellement pour une question de temps.
Quels sont les points que tu aurais souhaité améliorer dans IG ?
Pierre-Alexandre Conte : C’est un vaste sujet…
Je pense qu’il aurait fallu faire plus de réunions (comme c’était le cas au départ) pour mieux définir ce que l’on attendait de chaque rédacteur et construire une équipe sur laquelle chacun aurait pu s’appuyer.
J’aurais personnellement aimé que l’on ait des papiers encore plus divers avec des Post Mortem ou des éditos par exemple.
Qu’est-ce ne marchait pas dans IG Magazine ?
Pierre-Alexandre Conte : Alors, difficile d’énoncer cela par écrit, surtout que c’est toujours facile de tout compiler après coup. Mais je vais être honnête.
Peut-être trop de liberté laissée aux rédacteurs. Par exemple, chacun communiquait au nom du mag de manière différente. Ensuite, je n’étais pas un grand fan des HS qui ont, je pense, semé le trouble dans l’esprit des lecteurs et engendré l’érosion du lectorat (ce n’est que mon avis).
On a peut-être aussi manqué de clairvoyance. On aurait certainement dû changer de formule comme cela se fait dans la presse, essayer de réagir en anticipant l’éventuelle lassitude des lecteurs. Facile à dire après coup ça mais bon…
Que t’a apporté ta participation à IG Magazine (en bien ou en mal) ?
Pierre-Alexandre Conte : En bien : Un réel plaisir au moment de l’écriture / une vraie satisfaction à l’arrivée de chaque numéro / de la fierté d’avoir participé à une aventure aussi singulière / beaucoup de rencontres intéressantes
En mal : Je ne vois pas…