Après avoir travaillé en tant que journaliste dans le domaine de l’animation japonaise, les mangas et plus récemment du jeu vidéo, je retourne aujourd’hui à la rédaction d’un autre type de texte qui, pour moi, reste beaucoup plus complexe à mettre en œuvre. Travailler pour la presse vous oblige à écrire vite afin de livrer les articles dans un temps très limité. Dans le cas des articles universitaires, la relation au temps est très différente, réfléchir, écrire, corriger, modifier, augmenter, réduire, recommencer de zéro et remanier de nouveau. Du coup, la plupart du temps, écrire c’est atteindre ce point de non retour où je ne peux plus voir mon propre texte car il me sort par les yeux, cependant la publication finale en est d’autant plus satisfaisante.
Dragon Ball
Comme je fais actuellement une thèse sur la réception de la licence Dragon Ball, j’ai logiquement écrit un article sur Dragon Ball dans la revue universitaire Itinéraires.
Là aussi le titre est à mille lieu de ce que peut être un titre dans la presse ; il est tellement long qu’il ressemble presque aux titres à rallonge des épisodes japonais : « Évolution de la place du livre dans le circuit transmédiatique du media mix japonais : le cas Dragon Ball ». Ça n’a l’air de rien, mais il n’y avait aucun article universitaire francophone sur cette série considérée comme culte par beaucoup.
Evangelion
Et après plusieurs mois de travail, j’ai aussi publié un article consacré à Neon Genesis Evangelion dans ReS Futurae, revue universitaire francophone dédiée à l’étude de la science-fiction. Le titre est peut être moins long que le précédent mais je vous rassure il n’y a pas de rapport de proportionnalité avec la qualité du travail effectué: « Neon Genesis Evangelion ou la déconstruction du robot anime ». Un jour, j’arriverai à faire un titre court pour ce type de revue. Un jour…
A présent, il ne me reste plus qu’à rentabiliser le temps passé à jouer à Zelda Breath of the Wild et à lire/regarder Haikyuu ! et j’aurai bien fini ma deuxième année de thèse.