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WonderSwan (1999)

Bien avant l’Oculus Rift, casque permettant de voir les jeux en 3D racheté par Facebook, Nintendo sort un casque de réalité virtuel en 1995. Élaborée par Gunpei Yokoi, la machine est un échec commercial.

L’inventeur quitte alors la firme de Kyoto pour créer une jeune société, Koto Laboratory. Il conçoit alors la WonderSwan, une console portable pour la firme multimédia Bandai mais meurt avant de pouvoir l’achever.

La WonderSwan porte la marque de Yokoi a de nombreux égards : écran monochrome à matrice passive ; autonomie de 40 heures avec une unique pile AA ; prix attractif. Cette console 16 bits dispose d’un écran avec une bonne résolution permettant de jouer en position portrait ou paysage, selon les jeux. 

Signes de son succès au Japon, de nombreux accessoires sortent, comme le WonderBorg (robot télécommandé et programmable), le WonderWitch (pour développer ses propres jeux) ou encore le MobileWonderGate (pour relier la console à un téléphone cellulaire).

Le catalogue de jeux comprend l’intégralité des franchises Bandai et beaucoup de titres de Squaresoft, éditeur de RPG en froid avec Nintendo. Des jeux exclusifs et une multitude de portages dont Final Fantasypermettent à la console de bien se vendre.

Parmi les titres qui se distinguent, on peut citer : Gunpey (jeu de réflexion, 1999), Front Mission (jeu de stratégie), Guilty Gear Petit 2 (combat, 2001) et Judgement Silversword (shoot’em up).

Malgré le support d’autres éditeurs de renom comme Namco, Capcom et Sony, la WonderSwan ne peut pas vraiment rivaliser avec la Game Boy Color.

Dans l’esprit du grand public, la marque de Nintendo et ses Pokémon sont bien trop installés et il est difficile de lutter contre une telle notoriété.

Néanmoins, les ventes de la console de Bandai atteignent 10 % de parts de marché. Bandai est le premier constructeur à contrer l’hégémonie de Nintendo. Plusieurs versions améliorées sont sorties : WonderSwan Color (2002), SwanCrystal (2002).

Lorsque Squaresoft se rapproche de nouveau de Nintendo qui lance sa Game Boy Advance, Bandai abandonne la console.

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